par Le_Druide Mar 11 Aoû 2020 - 13:33
Je sais que je vais être prit pour un loufoque j’en suis conscient mais vous donne ma méthode de réglage à fait ses preuves sur le terrain de 5 à 50 km/h d’un Eddy de 1 x 1 m un Sky Stalker argentin de 1,60 m d’envergure, mon delta conyne alpine (de chez INTO THE WIND) de 3,03 m d’envergure et mon dernier delta double conyne très modifié de 3,93 m d’envergure pour 1,28 m de haut mais pour 4,69 m2 de surface de voilure, ...pour tous c’est idem, le même système comme pour les ailes d’une Caravelle le seul avion capable de planer et se poser sans moteur.
Je pends mon cerf-volant au plafond et sur le bridage d’origine j’accroche un fil plombé pour avoir le point d’équilibre d’origine de sortie d’usine.
Ensuite je recherche avec un fil accroché à la structure du cerf-volant son centre de gravité propre à sa voilure et sa structure pour avoir le point 0 de son équilibre bien de niveau en tous sens.
Une fois repéré et marqué par un ruban adhésif je reprends le bridage d’origine souvent trop court par économie rien de plus, puis calcule l’angle au vent de l’aile par rapport au vent et là vous avez en une seconde la solution si vous connaissez les bases qui permettent à une aile de bien voler, planer ou décrochée et tomber comme une pierre.
La règle physique est la même pour un fou de Bassan qui plane sur des kilomètres, une aile d’avion ou votre cerf-volant, il existe un minimum pour que la poussée sur le dessous de l’aile et la dépression sur le premier tiers de l’extrados soit à un minimum pour décoller et ne pas décrocher ou piquer en avant.
Vous appliquez cette règle sur votre aile en marquant sur la bride d’un coup de marqueur indélébile juste avant et après le nœud.
C’est efficace à 100% qu’importe ce que l’on vous dira je sais que je suis dans le vrai, hier mon delta conyne alpine de 3,03 m ne voulait pas dépasser les 10 m grâce à l’effet de la pente. Je l’ai redescendu et remis mon réglage sur l’arrière donc 1 à 1,5 cm sur l’arrière du réglage moyen en donnant plus d’angle à l’aile pour enfin décoller et faire des photos panoramiques sphériques.
Le truc pas de vent plus haut que 5 km/h à l’anémomètre au bord de la colline, 5 m plus loin rien de rien et une chaleur étouffante et là était ma solution.
En changeant mon réglage les 5 km/h ne suffisent pas pour faire décoller ce cerf-volant bien connu de tous, mais voilà si observe le relief en bas une grande plage et des rochers brûlant depuis des jours provoquent de puissants thermiques, ma cheminée d’air brûlant monte le long de la butte et s’arrondit vers les 40 à 50 m ou refroidie elle perd toute sa puissance certes, mais alors pourquoi avec mes réglages loufoques ne pas s’en servir et grimper à l’extrême limite de cette cheminée d’air chaud ?
Voilà mesurez vos bridges et repérez bien les longueurs en écrivant tout sur papier si vous doutez de vous. Enlevez ce bridage de m...e et testez au moins comme nos anciens en observant les règles physiques immuables depuis des centaines d’années et promis juré lorsque les copains avec le même cerf-volant resteront au sol vous aurez de forte chance de pouvoir décoller comme moi aux marais salants de Guérande. A 30 m de moi le gars à abandonné son CV pour le drone avant de voir le même cerf-volant décoller avec du matériel pour faire des vidéos. Les 5 copains étaient si heureux qu’ils ont attendus que j’ai fini avec en prime les bonnes mesures pour son CV.
Bons vents les amis, n’oubliez pas un plan ancestral ne demande qu’à évoluer vers le meilleur, je le prouve sur le terrain avec le même modèle, alors oubliez le plan, réfléchissez un peu et Go Go Go vers le ciel.