par lobos Jeu 14 Jan 2010 - 21:39
Si les modos ou autres jugent que je suis dans l'erreur je comprendrai bien que ce sujet soit supprimé, mais je souhaiterais proposer mon analyse qui n'est que personnelle, par rapport à une réaction négative (effacée depuis, mais logique) sur l'avenir des revendeurs. Je ne connais pas forcément bien le business de R-Sky, mais toutes les boîtes manufacturières fonctionnent à peu près pareil.
Je crois qu'il faut bien comprendre en tant que consommateur le rôle promotionnel que joue le revendeur sur un produit. Aujourd'hui, M. Fabricant touche 50% du prix de vente au client final pour faire vivre son revendeur, qui lui repose sur plusieurs M. Fabricants. En échange, le revendeur lui commande des séries plus importantes,permettant de réduire les coûts de production et met en avant les marques qui permettent un chiffre d'affaire important + une marge correcte avec un dosage qui lui est propre. C'est à mon avis pour celà que des Ladole chez bilbo, c'est peut être pas pour tout de suite (commentaire personnel sans fondement concret).
Cela parait évident, mais quand un marché est réduit, le revendeur peut toujours se diversifier et changer son fusil d'épaule s'il le souhaite (ce que nos revendeurs ne souhaitent pas forcément faire, à part le Bilboquet peut-être, dont le cœur de métier n'est pas seulement le CV).
Le fabriquant, lui, est tributaire de ses produits. Si son marché stagne ou se réduit, il peut investir en développant de nouveaux produits, ce qui est très couteux et risqué (c'est ce qu'R-Sky semble faire en 2009 avec les monofils). N'oubliez pas que si vous avez de l'icône sur le marché pour remplacer l'aerostuff qui vient de l'autre bout de la planète, c'est un peu grâce à ce bras de levier-là. Mais pour faire tout celà, il faut avoir de l'argent à risquer. Et où se trouve cet argent? Ben, il faut manœuvrer avec ses marges.
L'autre bras de levier est par exemple pour un fabricant de jouer le rôle commercial attribué au revendeur, sans casser les prix pour augmenter sa marge et ne pas forcément se mettre tout le monde à dos. Ceci permet par exemple de financer la "recherche et développement" dont je parlais, d'embaucher un commercial ou d'augmenter les salaires. Aujourd'hui avec internet, tout fabriquant quel qu'il soit peut faire une boutique en ligne s'il le souhaite, mais il faut gérer les commandes de détail derrière, c'est donc un autre métier.
Le troisième bouton sur lequel appuyer pour les entreprises qui fabriquent est le suivant : made in china. Sans pouvoir donner de sources fiables sur ce que j'avance, il existe des CV sur le marché américain en particulier, ou le coût de fabrication est de l'ordre de 5% du prix de vente, mais là faut en vendre quand même pas mal, d'où l'intérêt d'avoir des revendeurs de partout. Je pense qu'il est "pire" que de court-circuiter le revendeur mais c'est un point de vue strictement personnel.
Tout est affaire de choix pour "vivre". Mais aucun n'est idéal surtout dans un monde de passionné ou la passion ne peut pas faire pas vivre tout le monde (je la copyrighterais bien celle là).