Des trois films coréens, je n'ai vu que
The Chaser.
J'avais bien aimé le rythme (la course poursuite dans le vieux Séoul), le ton nouveau et un peu décalé, un peu l'histoire et pas trop l'humour.
La satire sur la police coréenne est un peu crispante (il faut sûrement être coréen pour pouvoir l'apprécier...).
C'est quand même un premier film.
Dans la même veine coréenne, il y avait
The Memories of Murder de Bong Joon-Ho.
Une sorte de
The Pledge en plus noir qui flirterait dans les scènes comiques (et absurdes) avec l'humour nihiliste d'un Kitano.
C'était une époque où je découvrais le nouveau cinéma coréen, Park Chan Wook avec
Sympathy for Mr Vengeance et
Joint Security Area.
Deux films qui me faisaient découvrir un cinéaste original au style affirmé et un cinéma dynamique.
Depuis, j'ai tout vu jusqu'à
Thirst.
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Pour Lars van Trier, j'ai tout vu aussi...
Même si je n'ai pas aimé son avant-dernier
Antichrist, malgré une séquence d'ouverture magistrale.
Le reste me semblant parfaitement inutile.
Mais, j'aime l'aspect formel de ses films.
Son sens de la dramaturgie et sa direction d'acteur.
Et ses films ne (me) laissent jamais indifférent.
Donc, j'irai voir
Melancholia, malgré la note (généreuse) et que je ne sois pas un "intello bobo" et aussi parce que j'aime bien la Marie-Antoinette...
Mais surtout, parce que c'était prévu et que je ne lis jamais les critiques...
Globalement, un film c'est toujours une expérience à faire, à tenter.
Un film comme une oeuvre d'art est toujours une proposition.
Un artiste n'impose pas son oeuvre, il la propose.
Ensuite, cette oeuvre advient parce qu'elle rencontre un public.