Effectivement, comme le dit Kenny, sur les autogire, le rotor tourne librement (une fois lancé) sous l'effet du vent apparent dès que l'engin avance, soit quand il est propulsé par l'hélice situé généralement derrière le pilote, soit lorsqu'il est tracté par un câble relié à un "véhicule" (comme on décolle les planeurs au treuil)...
C'est ce qui se fait (ou se faisait) pour l'apprentissage des pilotes du côté de Toulouse dans les années 80.... Et que les allemands faisaient pendant la guerre, à partir de leurs sous-marins, en surface, pour élever un point de vigie (avant que les radars rendent cela inutile).
Comme, à l'époque, les rotors étaient dépourvus de pas cycliques, la pale qui avance dans le vent est relativement plus rapide que celle qui recule... La portance est donc décalée par rapport à l'axe du rotor. Cela rend l'appareil bancal, ce que le pilote devait corriger en inclinant latéralement l'axe du rotor...
Amarré à un point fixe et en ne comptant que sur un vent régulier, c'est effectivement culotté. D'ailleurs, il ne monte pas très haut.